Euro 2016 – Groupes C & D

PARIS, FRANCE - JUNE 21: Mario Gomez of Germany celebrates scoring the opening goal during the UEFA EURO 2016 Group C match between Northern Ireland and Germany at Parc des Princes on June 21, 2016 in Paris, France. (Photo by Clive Mason/Getty Images)
Clive Mason / Getty Images

La fin de cette première phase de groupes est l’occasion de faire un premier bilan de la compétition et de dire adieu aux équipes éliminées. Aujourd’hui, on continue avec les groupes C et D.

Groupes A et B

Groupe C
  • Allemagne (7 Points, 3 Buts Pour, 0 But Contre)

Tirs : 20.7 pour, 4.7 contre
Tirs cadrés : 7.0 pour, 1.3 contre
Occasions nettes : 3.0 pour, 0.7 contre
Expected Goals : 2.22 pour, 0.28 contre
Expected Points : 8 points

Elle est ici la meilleure équipe de la phase de groupes : les allemands ont le meilleur ratio de tirs, le deuxième meilleur sur les tirs cadrés, le meilleur sur les occasions nettes et aussi sur les Expected Goals. Sur leur lancée de la Coupe du Monde.

Dans le combat de la possession avec l’Espagne, c’est pour l’instant l’Allemagne qui domine ce tournoi et ce n’est pas une possession défensive mais bien haut sur le terrain : les allemands affichent actuellement un ratio de 0.649 entre le nombre de passes dans leur tiers défensif et celles dans le tiers offensif.

Des chiffres qui sont confirmés par ceux des passes dans les zones dangereuses : l’Allemagne est légèrement en-dessous de l’Espagne mais avec une meilleure défense, ce qui lui donne le meilleur différentiel (passes dangereuses réussies – passes dangereuses concédées) avec +27.7. C’est plus compliqué pour les passes vers la surface avec la deuxième attaque aussi mais seulement la cinquième défense.

Au niveau de la distance moyenne des passes, on retrouve l’Allemagne à chaque fois derrière l’Espagne ou l’Angleterre que ce soit vers le tiers offensif ou vers la surface. Concernant la relance, c’est la Suisse qui les devance. C’est eux qui effectuent les passes dangereuses les plus courtes (16.6 mètres en moyenne) et ils ne sont pas mal non plus sur les passes vers la surface.

Sur la centralité des attaques, ils ne sont pas loin non plus mais restent devancé par l’Espagne et la Slovaquie dont on a déjà parlé. Par contre, c’est eux qui ont largement la relance la plus axiale notamment orchestrée par Kroos, deuxième joueur le plus impliqué dans la relance derrière Xhaka.

Là où ils sont très nettement supérieurs aux autres équipes, c’est sur le pressing en laissant leurs adversaires compléter seulement 63.3% de leurs passes dans leur tiers défensif. Les allemands pressent sur tout le terrain mais c’est encore plus nette entre la ligne médiane et leur surface.

Autre point où ils sortent du lot : les touches. En effet, avec seulement 5.4% de touches vers l’avant dans le tiers offensif (l’Espagne suit avec 13.3%), c’est assez clair que l’Allemagne privilégie la conservation du ballon.

Au niveau des joueurs, deux allemands ressortent : Ozil (9.67) et Kroos (8.00) sont les deux joueurs avec le plus de passes dangereuses par 90 minutes de cette phase de groupes. Ozil est aussi troisième en termes de passes vers la surface avec 3.33 P90. Concernant les passes réussies vers le tiers offensif, Kroos est ici à des années-lumière de la concurrence avec 27.67 passes par 90 minutes, Sergio Ramos suit avec 14.67. En prenant aussi en compte les passes reçues, Ozil est troisième derrière Kroos et Iniesta.

  • Irlande du Nord (3 Points, 2 Buts Pour, 2 Buts Contre)

Tirs : 5.7 pour, 20.3 contre
Tirs cadrés : 2.7 pour, 5.7 contre
Occasions nettes : 0.7 pour, 2.7 contre
Expected Goals : 0.40 pour, 1.68 contre
Expected Points : 2 points

A l’inverse, l’Irlande du Nord peut se considérer assez chanceuse d’avoir pu accéder à la phase finale après la victoire obtenue contre l’Ukraine. En effet, aucune équipe ne tire aussi peu ou concède autant de tirs. Ça va un peu mieux sur les tirs cadrés mais ils sont à nouveaux derniers quand il s’agit des occasions nettes ou des Expected Goals, et d’assez loin : ratio 0.191 pour eux alors que l’Ukraine arrive après avec 0.291.

L’Irlande du Nord est aussi l’extrême opposé de l’Allemagne quand il s’agit de la possession du ballon avec le plus faible pourcentage de la compétition jusqu’ici. C’est aussi largement eux qui ont le plus faible nombre de passes dangereuses par match (14 au total contre 107 pour l’Espagne) et ils sont troisième en passes dangereuses concédées. Sur les passes vers la surface, ils arrivent à ne pas être dernier mais ça reste très faible avec 4.33 passes réussies par match et 14.67 concédées.

Les nord-irlandais affiche aussi la deuxième plus longue distance moyenne pour atteindre la surface (38.2 mètres) et le tiers offensif (32.2 mètres) ainsi que la plus longue distance moyenne de relance (39.3 mètres). D’ailleurs, Lafferty est le joueur qui reçoit les plus longs ballons en moyenne (47.6 mètres) depuis le début de l’Euro.

L’Irlande du Nord a aussi tendance à beaucoup trop laisser jouer devant leur surface : leurs adversaires complètent en moyenne leurs passes avec +11.6 de pourcentage de réussite dans cette zone.

Les statistiques individuelles sont ici assez représentatives du niveau offensif de l’équipe avec 1 seul joueur à plus de 1 passe dangereuse par 90 minutes : Steven Davis. Concernant les passes vers le tiers offensif, c’est Washington (4.55 passes reçues) et Norwood (3.67 passes effectuées) qui s’en sortent le mieux.

  • Pologne (7 Points, 2 Buts Pour, 0 But Contre)

Tirs : 11.3 pour, 12.3 contre
Tirs cadrés : 2.3 pour, 2.3 contre
Occasions nettes : 1.3 pour, 0.3 contre
Expected Goals : 0.91 pour, 0.68 contre
Expected Points : 5 points

Ici aussi, on retrouve une équipe qui concède plus de tirs qu’elle en réussi mais, avec 1 seule occasion nette et 0.68 Expected Goals concédés sur la phase de groupes, elle fait partie des défenses notables de ce début d’Euro (surtout après avoir joué l’Allemagne) et mérite évidemment sa qualification même s’il faudra faire mieux offensivement.

La Pologne aura eu assez peu de possession mais assez haut sur le terrain avec un ratio de 0.627 entre passes dans le tiers défensif et passes dans le tiers offensif. En termes de passes dangereuses et passes vers la surface, les polonais sont cependant dans la moyenne basse ce qui pourrait augurer de prestations plus compliquées à l’avenir.

La Pologne fait partie des équipes avec la relance la plus longue (distance moyenne de 36.2 mètres) mais sont ensuite cinquième au niveau des passes les plus courtes vers la surface ou le tiers offensif. C’est aussi une équipe qui passe pas mal sur les côtés pour attaquer et force l’adversaire à en faire autant. C’est aussi le cas pour la relance où Piszczek est le joueur le plus impliqué.

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L’autre chose qui pourrait coûter au polonais sur le long terme, c’est qu’ils sont dans la moyenne sur pratiquement tout le terrain concernant le pourcentage de passes réussies autorisé à l’adversaire sauf devant leur surface où ils laissent trop jouer. Dans le même ordre d’idée, ils concèdent des passes dangereuses un peu trop courtes qui ont donc une plus grande chance d’apporter du danger.

Pour les joueurs avec le plus de passes dangereuses, on a Grosicki (2,29), Milik (2,00) et Piszczek (2,00) alors que Lewandowski (0,33) est dernier de l’effectif polonais. C’est par contre lui qui est primordial pour la transition vers le tiers offensif avec 3.00 passes réussies et 7.00 passes reçues par 90 minutes. On retrouve encore une fois Piszczek derrière lui, nouvelle preuve que cette équipe à des ailes très fortes.

  • Ukraine (0 Point, 0 But Pour, 5 Buts Contre)

Tirs : 13.0 pour, 13.3 contre
Tirs cadrés : 3.7 pour, 6.3 contre
Occasions nettes : 1.0 pour, 2.3 contre
Expected Goals : 0.62 pour, 1.50 contre
Expected Points : 3 points

Si l’Ukraine n’a probablement pas eu de réussite en attaque, difficile de penser que c’est le cas en défense : elle est la deuxième plus mauvaise équipe au niveau des tirs cadrés et des occasions nettes concédés.

Pourtant, les ukrainiens sont dans la moyenne offensivement et défensivement sur les passes dangereuses (-0.66 en différentiel) et même un peu mieux sur les passes vers la surface (+2.33), au niveau de la Croatie, mais ils concèdent des passes dangereuses extrêmement courtes (18.3 mètres en moyenne, seuls l’Albanie et la République Tchèque font pire).

C’est cependant mieux offensivement, ils sont par exemple juste derrière l’Allemagne et l’Espagne concernant la distance des passes vers la surface. C’est aussi la seule équipe avec des passes plus longues pour aller dans le tiers offensif que dans la surface.

Je dois avouer ne pas avoir fait attention à ça quand j’ai vu jouer l’Ukraine mais ils sont deuxième derrière l’Allemagne quand on regarde le pourcentage de passes réussies autorisé à l’adversaire dans son tiers défensif (ici, 66.5% de passes réussies), souvent indicateur d’un pressing haut. Quand on regarde ça sur tout le terrain, on s’aperçoit que les adversaires de l’Ukraine ont beaucoup de mal à compléter leurs passes dans les deux premiers tiers mais que ça devient de plus en plus facile en s’approchant de la surface ukrainienne.

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Sur les passes dangereuses, les joueurs qui sortent du lot sont Zinchenko, Fedetskiy et Konoplyanka, le premier plus dans un rôle de régulateur et les autres plus direct vers la surface. C’est Rakitskiy (8,50 passes données) qui est l’artisan majeur de la progression vers le tiers offensif, il a ensuite pas mal de joueurs au même niveau qui le suivent.

Groupe D
  • Croatie (7 Points, 5 Buts Pour, 3 Buts Contre)

Tirs : 16.3 pour, 10.3 contre
Tirs cadrés : 5.0 pour, 3.0 contre
Occasions nettes : 2.0 pour, 1.7 contre
Expected Goals : 1.72 pour, 1.26 contre
Expected Points : 5 points

La Croatie a évidemment fait une première partie d’Euro réussie mais c’est tout de même rare de voir un premier de poule avec 1.7 occasions nettes et 1.26 Expected Goals concédés. A voir si ça leur coûtera sur la suite de la compétition.

Leur taux de possession est finalement assez bas étant donné leurs qualités techniques mais c’est le cas de toutes les équipes autres que l’Espagne dans ce groupe. La Croatie semble cependant ne pas forcément considérer comme primordial de conserver le ballon. Ils ont aussi une possession assez basse sur le terrain avec plus de passes dans le tiers défensif que dans le tiers offensif (ratio de 0.465) ce qui est plus dérangeant.

Du coup, ils réalisent assez peu de passes dangereuses avec 9.67 par match (entre la Slovaquie et la Turquie) alors qu’ils sont dans la moyenne en termes de passes dangereuses concédées. C’est un peu mieux offensivement et défensivement sur les passes vers la surface mais on reste loin des meilleures équipes.

C’est aussi une équipe assez peu patiente dans son jeu offensif avec 34.5% de ses passes dans le tiers offensif qui sont dirigées vers la surface. Des actions qui viennent souvent de centres, la Croatie étant la sélection qui en utilise le plus pour attaquer : 50.6% des passes vers la surface en sont. C’est aussi la deuxième équipe à jouer le plus de ses touches dans le tiers offensif vers la surface. Une stratégie probablement basée sur la présence de Mandzukic en pointe.

Pour les joueurs avec le plus de passes dangereuses, on a Rakitic (3.33), Brozovic (2.50) et Modric (1.78) qui sont tous assez directs et jouent rapidement vers la surface. Sur les passes (données ou reçues) vers le tiers offensif, c’est Modric qui est très largement le joueur le plus influent de l’effectif, notamment grâce à ses 10.65 passes vers le tiers offensif par 90 minutes, ce qui le place neuvième des joueurs de l’Euro.

  • Espagne (6 Points, 5 Buts Pour, 2 Buts Contre)

Tirs : 17.0 pour, 9.0 contre
Tirs cadrés : 4.7 pour, 2.3 contre
Occasions nettes : 2.3 pour, 0.7 contre
Expected Goals : 1.88 pour, 0.84 contre
Expected Points : 7 points

L’Espagne ne tire pas énormément, ne cadre pas non plus énormément mais continue pour l’instant à se créer des occasions de qualité à un rythme élevé : avec 2.3 occasions nettes et 1.88 Expected Goals par match, ils représentent la deuxième meilleure attaque de la phase de poules. C’est cependant moins bien défensivement, ce qui les fait glisser à la 4ème place d’un classement provisoire basé sur le ratio d’Expected Goals.

Pas mal de statistiques intéressantes à donner sur le jeu de passes des espagnols, après tout c’est le cœur de leur jeu. Ils ne sont plus les maîtres incontestés de la possession mais on reste dans le haut du panier : leurs matchs sont ceux où il y a eu, et très largement, le plus de passes : ils en réalisent plus que l’Allemagne et en concèdent aussi beaucoup plus.

Ils jouent aussi majoritairement dans le tiers défensif adverse par rapport au leur (67.6%), ce qui fait qu’ils ont réalisé autant de passes dans le dernier tiers que l’Allemagne. Une attaque supérieure à la défense que l’on retrouve sur les passes dangereuses : personne n’en effectue plus qu’eux (35.67 par match) mais quatre équipes en concèdent moins.

Ils sont encore plus nettement au-dessus du reste concernant les passes vers la surface (19.33 passes réussies par match, l’Angleterre suit avec 14.00) et ont aussi le meilleur pourcentage de réussite (44.4%) des passes vers la surface.

Comme à leur habitude, l’Espagne redouble les passes courtes et se concentrent sur l’axe du terrain : aucune équipe n’a une distance moyenne des passes vers la surface (25.9 mètres) ou vers le tiers offensif (19.9 mètres) plus courte et ils sont troisième au niveau de la relance. C’est aussi largement la sélection avec les passes les plus centrales de l’extérieur vers l’intérieur de la surface adverse. Ça ne se surprendra personne d’apprendre que c’est également l’équipe avec le pourcentage le plus faible de passes vers l’avant (40.6%).

Là où cette version 2016 de l’Espagne est plus étonnante c’est dans la récupération du ballon : ils font partie des équipes qui laissent le plus jouer l’adversaire dans son tiers défensif avec un pourcentage de passes réussies à 76.9% (19ème sur les 24 équipes du tournoi). Il faut cependant noter que l’Espagne bloque assez bien les passes dans leur propre moitié de terrain.

Sur les performances individuelles, l’increvable Iniesta est toujours là, peut-être plus direct que d’habitude, avec 7.00 passes dangereuses par 90 minutes suivi de Fabregas (6.83) et Nolito (6.37). Le trio espagnol se situe juste derrière Ozil et Kroos au niveau de cet Euro et Iniesta est aussi deuxième en passes vers la surface (4.33) derrière Payet. L’Espagne possède aussi sept joueurs à plus de 10 passes (données ou reçues) vers le tiers offensif : Iniesta, Alba, Silva, Fabregas, Ramos, Nolito et Busquets (dans l’ordre). Du talent à tous les niveaux du terrain.

  • République Tchèque (1 Point, 2 Buts Pour, 5 Buts Contre)

Tirs : 8.3 pour, 14.7 contre
Tirs cadrés : 4.0 pour, 4.0 contre
Occasions nettes : 0.3 pour, 1.7 contre
Expected Goals : 0.67 pour, 1.26 contre
Expected Points : 2 points

Avec 8.3 tirs par match réalisés pour 14.7 concédés, le tableau était déjà sombre pour la République Tchèque mais c’est encore plus violent quand on voit qu’ils ne se procurent que 0.3 occasions nettes par rencontre. Difficile avec ça de faire mieux que l’unique point récolté.

En défense, les tchèques concèdent beaucoup de passes vers leur surface (14.7 par match). Quand on regarde le ratio passes réussies / passes vers la surface, ils ont le meilleur ratio offensif (25.4) mais aussi un des plus mauvais défensivement (27.1) ce qui en fait l’équipe avec les matchs où l’on voit le plus de passes vers la surface.

Par rapport à la mauvaise qualité des occasions obtenues, c’est assez peu surprenant de voir que c’est l’équipe qui passe le plus par les côtés pour atteindre la surface mais aussi que ses passes vers les zones dangereuses sont les plus longues de toutes les nations.

Un combo négatif que l’on retrouve défensivement avec des passes dangereuses concédées extrêmement courtes (juste derrière l’Albanie) mais aussi très centrales. La République Tchèque concède aussi énormément de passes à l’intérieur de sa surface.

Au niveau des joueurs, il est étonnant de voir que, derrière Plasil (2.0 passes par 90 minutes), Cech est le joueur avec le plus de passes dangereuses : 1.7, à égalité avec Darida. Darida que l’on retrouve comme étant le seul joueur réellement influent quand il s’agit d’accéder au tiers défensif adverse (8.7 passes reçues ou données vers celui-ci, par 90 minutes).

  • Turquie (3 Points, 2 Buts Pour, 4 Buts Contre)

Tirs : 8.7 pour, 16.3 contre
Tirs cadrés : 1.3 pour, 5.7 contre
Occasions nettes : 1.0 pour, 1.7 contre
Expected Goals : 0.78 pour, 1.71 contre
Expected Points : 2 points

Pas grand-chose à sauver de cet Euro côté turc alors que la sélection s’est faite dominée dans tous les domaines : tirs, tirs cadrés, occasions nettes ou Expected Goals avec des performances aussi décevantes offensivement que défensivement.

C’est d’ailleurs aussi ce qui transparaît des statistiques de passes : la Turquie a eu autant de difficulté en attaque qu’en défense avec une possession trop basse sur le terrain (ratio tiers offensif / tiers défensif bloqué à 0.408), une faiblesse des deux côtés du terrain sur les passes dangereuses et de trop longs ballons pour atteindre la surface (36.5 mètres en moyenne) ou le tiers offensif (36.5 mètres en moyenne).

Pour mettre l’accent sur un des soucis défensifs, seule la Slovaquie (17.00) concède plus de passes vers la surface que la Turquie (16.67) par match et les turcs ont le plus mauvais ratio avec une passe vers la surface concédée toutes les 24 passes adverses réussies. Autre chose qui pose problème, ils autorisent +20 de pourcentage de passes réussies par rapport la moyenne dans les 10 derniers mètres du terrain.

Les deux joueurs qui effectuent le plus de passes dangereuses par 90 minutes sont Ozyakup (1,99) et Tufan (1,67), soit les deux relayeurs de cette équipe. Les joueurs offensifs ont déçu, notamment Turan, qui est pourtant celui qui a réalisé le plus de passes dans l’équipe turque, et Calhanoglu qui cumulent 0,33 passes dangereuses à eux deux. Sur les passes (reçues ou données) vers le tiers offensif, on a trois joueurs différents avec Erkin (10,00), Yilmaz (7,00) et Turan (6,00).

 

A suivre : les groupes E et F.

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