On continue notre tour des clubs de Ligue 1 avec, cette fois-ci, la preview du FC Metz. Les messins sont habitués à l’ascenseur avec la Ligue 2 (deux relégations et deux montées depuis 2014/2015) et ont du mal à dépasser les deux saisons d’affilées en Ligue 1 récemment.
Est-ce que la saison 2020/2021 sera enfin l’occasion de réaliser la passe de trois ?
Parlons aujourd’hui de Brest. Dans cette première partie de preview, nous reviendrons sur les statistiques générales de la saison brestoise et nous nous focaliserons sur les joueurs clefs ayant permis d’assurer le maintien du club breton.
Le Stade Brestois 29 est enfin de retour en Ligue 1, après 6 ans à galérer au sein de la division inférieure. Ayant finit 2ème de Ligue 2, Brest n’a pas eu à passer par les barrages. En revanche, un cataclysme interne se produit : l’entraineur Jean-Marc Furlan, réputé et respecté pour son jeu de possession, a décidé de ne pas continuer l’aventure, laissant pantois et inquiets les supporters.
Pour le remplacer, les dirigeants font appel à Olivier Dall’Oglio, un coach ayant laissé des bons souvenirs à Dijon et promenant l’image d’un entraineur spectaculaire n’hésitant pas à chercher le déséquilibre sur le terrain.
Direction la capitale de la Bourgogne, Dijon, et le club phare de la région, le DFCO (Dijon Football Côte-d’Or) pour cette nouvelle preview.
Le DFCO s’apprête à débuter sa 6ème saison en Ligue 1 et la 5ème consécutive. Depuis l’accession en Ligue 1, le DFCO a toujours flirté avec la relégation, si l’on fait exception de la saison 2017-2018 où le club a fini 11ème.
On continue notre tour des clubs de Ligue 1 2020/2021 avec un article sur la saison à venir du SCO d’Angers.
Il en a été d’Angers à la fin de l’hiver comme de l’ensemble du foot français au début du printemps : son actualité s’est déplacée des terrains de jeu pour se porter sur des arrière-cuisines pas spécialement ragoûtantes.
Si l’on ne reviendra pas ici sur la mise en examen du président Chabane, le licenciement du manager général Olivier Pickeu et les affaires de moeurs du milieu offensif El Melali, force est de reconnaître que ces événements extra-sportifs ont lourdement entaché l’image du petit club sain et sans histoires que le SCO s’était construite depuis son accession en Ligue 1.
Tout cela a aussi eu des conséquences plus tangibles : l’arrivée de nouvelles têtes à la direction du club (Fabrice Favetto-Bon, directeur général et Sébastien Larcier, responsable du recrutement) marque une nouvelle étape dans l’histoire récente du SCO.
Ces changements, dont il est encore trop tôt pour dire la force ou la relativité de leur impact, s’effectuent toutefois dans une certaine forme de continuité. Ainsi le milieu de terrain Thomas Mangani, 33 ans, vient de prolonger pour deux saisons et, surtout, l’entraîneur Stéphane Moulin, plus que jamais l’homme fort du SCO côté terrain, reste à la tête de l’équipe première.
Dans un contexte troublé, plutôt favorable au conservatisme, le SCO aborde ainsi la saison qui s’annonce avec un groupe de joueurs quasi identiques à celui de la saison précédente et un entraîneur dont les principes sont connus.
Faire retour sur cette dernière saison peut donc permettre d’envisager ce que sera la suivante, qui doit inaugurer une nouvelle ère dont il est pour l’heure difficile de dire si elle sera plus heureuse que la précédente (montée en L1 en 2015, finale de Coupe de France en 2017, maintiens relativement tranquilles mais une seule saison, la première, terminée dans le Top 10).
De retour en Europe, le Stade de Reims est devenue une valeur sure du championnat. Passage en revue dans cette série d’articles previews à l’entame de la saison.
Bien qu’elle soit sans doute la seule à pouvoir légalement utiliser cette appellation, l’équipe entraînée par David Guion ne pratique pas vraiment ce qu’on appelle un football-Champagne. Pour autant, en seulement 2 saisons depuis son retour dans l’élite, le club au glorieux mais désormais lointain passé a su déployer une stratégie efficace, basée sur un pragmatisme raisonné, sur et en dehors du terrain.
En témoigne un mercato déjà bouclé à l’heure où certains prospectent encore fébrilement.
Si le manque de jeu long et de frappes de loin constituent des faiblesses « historiques » du jeu parisien et ne datent pas de la saison écoulée, loin de là, on ne peut pas en dire autant de ce troisième et dernier axe d’amélioration mis en avant dans cette preview, à savoir le manque de réalisme offensif.
Au contraire, ces dernières saisons, et de manière bien cohérente tant le PSG a investi dans ce secteur, les attaquants parisiens avaient eu tendance à surperformer par rapport au modèle des Expected Goals.
Dans cette série d’articles previews sur la saison 2020/2021 de Ligue 1, parlons maintenant du cas du Stade Rennais.
Après un exercice remarqué en Europa League et une Coupe de France remportée, le Stade Rennais affichait à nouveau de belles ambitions pour cette saison 2019/2020.
Malgré des départs importants comme ceux de Bensebaïni, Sarr ou encore le très influent capitaine Benjamin André, les rennais ont su se réinventer sous la houlette de leur coach : Julien Stéphan. Désireux de faire franchir un nouveau cap au club, le breton a pu s’appuyer sur un savant mélange mixant jeunesse et expérience. Du 5-3-2 du début au convaincant 4-3-3 qui a conclut la saison, en passant par le 4-4-2, Julien Stéphan a quelque fois semblé tâtonner tactiquement.
Tâtonner ou s’adapter ? Tirer le meilleur de son effectif avec les forces en présence, insuffler du caractère à son équipe pour renverser des situations de jeu, le druide n’a pas volé son surnom. Et pour la 3ème année consécutive, les Rouge et Noir vont participer à une compétition européenne. Une première dans son histoire !
Retour sur les succès mais aussi sur les failles, particulièrement défensives, du Stade Rennais, ainsi que sur les perspectives d’avenir alors que Nicolas Holveck et Florian Maurice ont récemment rejoint l’organigramme. Le tout à l’aube de participer à la coupe des champions pour la première fois depuis sa création, en 1901.
Après avoir dressé un bilan du jeu collectif parisien, nous allons revenir sur deux faiblesses récurrentes du jeu parisien ces dernières saisons qu’il serait nécessaire de corriger pour progresser. Il s’agit des frappes de loin et des renversements de jeu.
Dans cette série d’articles previews sur la saison 2020/2021 de Ligue 1, il est l’heure de s’attaquer au Paris Saint-Germain.
Pour l’An 2 de Thomas Tuchel à la tête de l’équipe, le PSG a tranquillement remporté le neuvième titre de champion de France de son histoire, en étant leader à partir de la 4ème journée. On peut même dire qu’il a régné sans rival sur la scène nationale en atteignant les finales des deux coupes nationales (à disputer fin juillet) et en s’emparant également du Trophée des Champions.
Au niveau européen, les joueurs de la capitale ont enfin repassé les huitièmes de finale de la Champions League (après 3 échecs consécutifs) et s’apprêtent à disputer, en août, un Final 8 plein de promesses. Globalement, au niveau des résultats, le PSG a donc maîtrisé son sujet sur la saison écoulée.
Pourtant, tout ne fut pas parfait dans le jeu parisien, loin de là. On est même souvent resté sur notre faim quant à la qualité de jeu proposée. Nous allons donc tenter dans cet article de mettre en évidence, à l’aide des données disponibles, trois lacunes du PSG de 2019-2020 qui constituent autant de marges de progression possibles : un jeu collectif parfois balbutiant, un jeu long quasi inexistant et un manque de réalisme offensif.
Au tour de Bordeaux de se soumettre au jeu des articles previews sur la saison 2020/2021 de Ligue 1.
Les Girondins de Bordeaux ont connu une saison 2018-2019 catastrophique. Ils ont fini 14ème avec 41 points, leur plus mauvais classement en 15 ans. Le chaos autour de la vente du club a déteint sur le sportif, et l’équipe a connu 4 entraîneurs différents.
Le dernier nommé, Paulo Sousa, a dirigé les 11 derniers matchs. Malgré des résultats décevants (2 victoires, 3 nuls et 6 défaites), il a suscité certains espoirs car il a essayé de mettre en place un plan de jeu ambitieux. La nouvelle direction lui a apporté son soutien à 100 % et se disait même prête à faire les investissements nécessaires pour que Sousa ait les bonnes pièces à disposition dans son système.
Lors de la saison 2019-2020, après une entame difficile, les Girondins de Bordeaux se sont retrouvés à la lutte pour les places européennes. Ils étaient même 3èmes à la fin de la 16ème journée avec la 2ème meilleure attaque. Malgré cela, à la clôture du championnat, ils ont fini à une décevante 12ème place. Que s’est-il passé ?